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Une prothèse bionique fonctionne grâce à un enchaînement d'éléments reliés les uns aux autres.

 

En effet, lorsque qu'un patient est muni d'une prothèse bionique, celle-ci est contrôlée par le cerveau. Une puce implantée dans l'avant-bras permet la traduction du message envoyé par le muscle vers le moteur de la prothèse. De plus, les nerfs du bras amputé sont réacheminés vers la potrine du patient (à proximité de l'amputation) et munis d'électrodes. Ces nerfs, ainsi que la puce, permettent à l'ordinateur situé dans la prothèse d'accéder à l'information neurologique.

 

Lors de l'opération, les terminaisons nerveuses qui innervaient le bras amputé sont donc dérivées vers le thorax et rattachées aux muscles. A cet endroit, les scientifiques mettent en oeuvre tout un mécanisme d’électrodes qui vont enregistrer des influx nerveux émis par le cortex moteur vers les terminaisons nerveuses du bras disparu.

 

C'est ensuite que l'ordinateur intervient pour analyser ces centaines de signaux. Il permettra à la prothèse de réaliser les mouvements demandés par le cerveau. Tout le fonctionnement du bras bionique repose sur le principe de : « la mémoire de procédure ». Ce principe conside dans le fait que même chez un individu amputé, le cerveau conserve en mémoire ce que le membre disparu effectuait. Cela explique la raison pour laquelle des micro-capteurs sont placés au niveau de l'épaule, ils interprètent, en complément de la puce, les informations que le cerveau envoie vers le muscle absent.

 

Plusieurs moteurs sont situés dans le bras bionique. Ils sont dirigés par des signaux myoélectriques envoyés par le cerveau qui les transmet aux muscles du moignon. Ces différents moteurs permettent au patient de réaliser plusieurs mouvements en même temps.

 

 

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